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813 : Du sang sur la toiletibo18  (02.01.2014 à 12:20)

Une nouvelle fois, j'ai bien aimé cet épisode de "Esprits Criminels". Je ne sais pas si je suis tout à fait objectif face à cette saison 8 qui m'a fait retrouver mon addiction pour la série, mais qu'importe. Suite au terrible drame survenu à la fin de l'épisode précédent, avec l'assassinat de la petite amie de Reid, ce dernier se morfond dans son appartement, profondément marqué. L'idée de ne pas faire revenir Reid immédiatement dans l'équipe était bonne, d'autant que cela permet à nouveau de le confronter au reste du casting.

Matthew Gray Gubler, après l'excellent épisode 8.10 notamment, continue de prouver qu'il est un pilier indispensable de la série, et ses divers échanges avec ses confrères et consoeurs sont excellents. L'acteur parvient, même si cela n'est pas aussi intense que ce à quoi on aurait pu s'attendre, à délivrer une dose d'émotions non négligeable, et à provoquer l'empathie pour son personnage. La petite scène de fin, avec l'équipe qui vient ranger son appartement, est mignonne et très appréciable.

Pour le reste, cet épisode de "Esprits Criminels" m'a également marqué par les nombreuses répliques et situations à destination humoristique. La saison tente véritablement de provoquer un nouveau souffle à ce sujet, pour compenser l'horreur des intrigues développées. Car il faut bien le dire, le cas de la semaine est encore plutôt dégueulasse : un homme se croyant artiste peintre s'amuse à tuer des gens, les vider de leur sang et leur arracher les paupières. Bon appétit bien sûr.

Dans l'ensemble, si l'affaire est trop classique pour être surprenante, le scénario est extrêmement bien ficelé et il n'y a aucun temps mort dans le développement. Le personnage de Bryan Hughes (méchant du jour) n'est sans doute pas le criminel le plus passionnant que la série ait connu, mais l'acteur se débrouille plutôt bien dans le rôle et l'histoire est déroulée de façon très fluide. J'aurais cependant aimé voir un suspect plus tourmenté, avec des motivations plus marquées, afin d'accentuer une partie dramatique pas toujours présente.

En bref : Beaucoup de bonnes choses dans cet épisode classique mais redoutablement efficace.
Note : 8/10

814 : Ceux qui restenttibo18  (02.01.2014 à 14:37)

Après avoir laissé la direction des caméras à Matthew Gray Gubler il y a quelques épisodes de cela, la production a cette fois confié la réalisation de l'un des opus de cette saison 8 à Thomas Gibson, le patron de l'équipe. Si le résultat n'est pas aussi convaincant que pour son jeune collègue, l'acteur s'en tire plutôt avec les honneurs, grâce à quelques plans bien pensés (les vues de loin au lac, la "double personnalité" du suspect avec le miroir en salle d'interrogatoire...) et une image relativement qualitative tout au long de l'épisode.

Du côté du contenu à proprement parlé, "Ceux qui restent" est un épisode qui laisse clairement sur sa faim le téléspectateur, habitué depuis le début de cette saison à trouver des instants de légèreté au milieu de la résolution des affaires. Ici, la série prend le parti de créer une atmosphère très noire du début à la fin, et c'est un peu dommage. Pour autant, le scénario parvient à tenir la route grâce à un doute instauré dans l'esprit de chacun sur la culpabilité du père de famille, et à ce qui fait la force de la série : l'analyse des comportements. Je suis très heureux de constater que les scénaristes et dialoguistes n'ont pas du tout perdu la main.

"Ceux qui restent" est également l'occasion de s'intéresser un petit peu à JJ, laissée de côté depuis quelques temps, en revenant de façon certes très secondaire mais néanmoins appréciable sur sa vie personnelle. Il faut dire que je suis assez déçu de remarquer que JJ n'est plus vraiment dans le coeur des histoires des membres de l'équipe, et j'espère que cet épisode n'est qu'un préquel d'un possible futur focus sur le seul personnage féminin historique de la série. En revanche, j'ai trouvé surprenant que Reid soit totalement remis du drame dont il a été question jusqu'à l'épisode précédent. Un des mauvais côtés des séries avec épisodes stand alone...

En bref : L'analyse des comportements retrouve toute sa place dans la série, ce qui n'est pas déplaisant.
Note : 7/10

815 : Thérapie de destructiontibo18  (02.01.2014 à 16:31)

Quand une série traite d'un phénomène de société, elle est souvent attendue au tournant, notamment parce que l'exercice se révèle délicat entre la possibilité de rester neutre, et celle d'instaurer une morale de façon suffisamment fluide pour n'irriter personne. C'est exactement ce choix qu'a fait "Esprits Criminels" alors que cet épisode s'intéresse aux fameux camps destinés aux mineurs homosexuels, à qui l'on fait passer tout un tas d'épreuves (viols avec prostituées, entre autres) pour les faire changer d'orientation sexuelle.

La série parvient à traiter ce sujet avec énormément de maîtrise, car elle met en lumière tout le mal que peuvent faire ces abrutis à des adolescents déjà parfois mal dans leur peau, et en même temps, aucun plaidoyer d'un quelconque héros de la série n'est là pour véritablement agacer ceux qui pourraient être en désaccord (et oui, il y en a...). "Esprits Criminels" se focalise donc dans cet épisode sur un jeune homme qui tue des femmes et des hommes car il est tiraillé entre sa volonté de devenir hétéro et ses désirs homos.

Si l'intrigue n'a en soi rien de bien nouveau, notamment dans le schéma de l'épisode qui se révèle être traditionnel, elle est néanmoins très bien menée, avec quelques rebondissements intéressants et un suspense globalement maintenu, en particulier lorsque le jeune suspect se retrouve avec son ex, et que le sort de ce dernier n'est pas franchement fixé pour le grand public. L'épisode se permet donc d'exploiter les tourments du criminel pour instaurer une tension à la fois brutale et excitante pour le téléspectateur.

Dans le même temps, "Thérapie de destruction" dirige un peu la lumière sur Blake, alors que celle-ci donne un cours en amphithéâtre. A chaque fois, ce genre de scènes est très bénéfique pour "Esprits Criminels", et je trouve finalement décevant que cet épisode ne se soit pas davantage attardé sur cette intrigue, y compris sur la légèreté que ces passages provoquent souvent. En revanche, le retour du "Silencieux" en fin d'épisode est à nouveau une très bonne nouvelle, d'autant que l'on apprend que ce dernier surveille toutes les enquêtes de l'équipe.

En bref : Une thématique lourde traitée avec beaucoup d'intelligence et de maîtrise.
Note : 7.5/10

816 : Copie conformetibo18  (03.01.2014 à 12:21)

Jusqu'ici, l'intrigue du Réplicateur n'avait pris qu'une place secondaire dans la saison. Tout change avec ce seizième épisode, puisque désormais, l'équipe se retrouve directement confrontée à lui, et le téléspectateur aussi. Je dois avouer que je n'attendais pas une mise en avant aussi rapide, mais finalement, c'est sans doute une bonne chose plutôt que de laisser s'encroûter cette histoire jusqu'au season finale.

Dans l'ensemble, l'épisode est bien mené, construit en deux parties : la traque du tueur qui menace tous les membres de l'équipe dans un premier temps, et l'interrogatoire du suspect qui mène jusqu'à la conclusion que ce dernier n'est qu'un pion du véritable Réplicateur, qui court toujours. Si certains twists sont attendus (dès son arrestation, on devine que Bidwell n'est pas vraiment celui que l'on recherche), le scénario reste solide et l'épisode est plutôt rythmé de bout en bout.

Il faut dire que cela est aussi dû au fait que l'intrigue n'est pas traditionnelle, notamment parce que le traditionnel profilage n'a pas lieu d'être étant donné que la traque se concentre sur un tueur dont la seule motivation est de provoquer les membres de la BAU. L'originalité s'arrête là, mais elle n'est pas totalement anodine non plus. D'ailleurs, si l'humour est parfois utilisé (je retiens entre autres la remarque de Rossi à propos de Strauss, qui m'a beaucoup fait marrer), ce sont surtout les tourments des héros qui donnent le ton.

Maintenant, il faut aussi souligner que l'épisode n'est pas parfait, loin de là, spécialement en raison du manque de profondeur du personnage de Bidwell. Scott Grimes (qui reste aux yeux de beaucoup le Dr Archie Morris des "Urgences") n'est pas mauvais acteur, mais disons qu'il ne parvient pas à rendre l'homme qu'il incarne aussi passionnant que ce à quoi on aurait pu s'attendre. Un petit mot également sur Rizzo, cet inspecteur de Philadelphie qui me semble assez étrange et qui pourrait se retrouver lié à l'affaire de près ou de loin. A suivre.

En bref : Le Réplicateur entre enfin en piste en première ligne, dans un épisode globalement réussi et qui donne envie de voir la suite.
Note : 7.5/10

817 : Le poids des motstibo18  (03.01.2014 à 14:26)

Dans une période où de plus en plus de séries télévisées sont tirées d'écrits, qu'il s'agisse de romans ou de bandes dessinées, "Esprits Criminels" décide de s'inspirer de ce phénomène afin de bâtir un scénario du même acabit, alors même que l'enquête autour du Réplicateur est mise en veille par Strauss, voyant que l'équipe ne possède pas d'éléments nouveaux et que le tueur en série est en sommeil.

Une idée judicieuse que de centrer des meurtres autour de nouvelles écrites à base de fantasmes trouvés sur internet (oui, c'est compliqué, mais assez fluide dans l'épisode finalement), même si le filon n'est pas toujours convenablement exploité, et c'est regrettable. Certains rebondissements sont efficaces, en particulier le fait que le tueur n'est pas vraiment celui auquel on s'attend en début d'épisode, mais une partie du développement souffre d'un profilage pas toujours passionnant et de quelques longueurs inhabituelles cette saison.

Les trames policières et dramatiques ne sont donc pas les forces de "Le poids des mots", qui se rattrape néanmoins sur le plan humoristique grâce à une Kirsten Vangsness en pleine forme dans le rôle de Pénélope Garcia. L'épisode marque en effet le retour du duo formé par Pénélope et Kévin, alors que ce dernier ne parvient pas à masquer sa jalousie lorsque son ex croise la route d'un ancien petit ami. Une intrigue relativement modeste en terme d'innovation, mais qui donne quelques passages très sympa, et une scène finale où Garcia se met à chanter absolument succulente.

En bref : Un épisode divertissant porté par un thème intéressant, qui aurait sans doute mérité un peu plus de soin dans l'écriture.
Note : 6/10

818 : Meurtres préventifstibo18  (03.01.2014 à 19:51)

Nous n'avions pas encore eu droit à l'épisode centré sur Morgan cette saison, ce qui est presque devenu une tradition chaque année, c'est désormais chose faite avec "Meurtres préventifs". A cette occasion, les scénaristes ont décidé de revenir sur un pan d'intrigue développé il y a quelques temps déjà (épisode 2.12), à savoir l'enfance de Derek à l'époque où il a été abusé par Carl Buford, son coach sportif. Une idée judicieuse que de refaire le lien avec des épisodes passés, une volonté qui semble ancrée dans l'esprit des scénaristes, alors qu'il a été question de Gideon dans une réplique tout récemment également.

Cette fois, l'équipe retourne à Chicago afin d'enquêter sur le meurtre d'hommes tabassés et déshabillés. Le problème de "Meurtres préventifs", c'est que la partie policière et profilage n'a franchement rien de bien accrocheur. L'écriture est complexe et part un peu dans tous les sens, ce qui fait qu'on a rapidement du mal à suivre l'évolution de l'affaire si l'on décroche ne serait-ce qu'un instant. Un défaut problématique tout de même.

Heureusement, le personnage de Morgan, toujours très bien interprété par Shemar Moore au passage, parvient à porter l'épisode et à le rendre captivant, en particulier grâce à plusieurs passages très émouvants (la rencontre avec Buford en prison, la scène dans les toilettes, le discours final qui délivre à ce propos une morale sous-jacente sur le devenir des enfants abusés sexuellement). Morgan prouve une nouvelle fois qu'il pourrait très bien être à la tête de la série, si jamais Thomas Gibson venait à quitter le show (et cela se pourrait, étant donné les négociations salariales souvent tendues).

En bref : Un épisode centré sur Morgan qui délivre bon nombre d'instants touchants. Dommage que le scénario soit si brouillon.
Note : 7/10

819 : Un plat qui se mange froidtibo18  (04.01.2014 à 11:30)

La scène d'ouverture de cet épisode m'a fait penser à une autre série américaine : "Bones". Autant dire que depuis 2 ans, ce n'est pas franchement une référence positive... et malheureusement, cette ressemblance dans l'introduction de l'enquête n'a pas du tout servi "Esprits Criminels". L'équipe de la BAU est appelée cette semaine dans une petite ville du Colorado, où une tête est retrouvée dans une capsule témoin 25 ans après les faits, et alors que de nouveaux cadavres sont désormais retrouvés sans tête.

Le pitch, assez intéressant (je n'oserais pas dire alléchant, étant donné que l'on parle quand même de décapitations), ne suffit cependant pas à porter l'épisode qui se perd dans un classicisme assez détestable. La mécanique est certes fluide, mais surtout terriblement ennuyeuse tellement tout est prévisible. Je pense notamment à la femme du criminel, dont on sait dès le démarrage qu'elle va finir par découvrir le pot aux roses et finir kidnappée par les mains peu orthodoxes de son mari.

"Un plat qui se mange froid" est donc, en dépit de son atmosphère sympathique (notamment parce que voir l'équipe évoluer dans une petite contrée est un bonheur, elle qui oeuvre souvent dans les grandes villes du pays), un opus mal construit et surtout relativement mal écrit, dont les minutes passent sans vraiment que l'on s'attarde à quoi que ce soit. Sans compter que les personnages, quasiment toujours exploités dans cette saison 8, retrouvent ici une routine qui ne m'avait pas manqué.

En bref : Un épisode assez mauvais de "Esprits Criminels".
Note : 3.5/10

820 : Mauvaises herbestibo18  (04.01.2014 à 12:34)

Je commence à être inquiet de voir "Esprits Criminels" prendre le chemin inverse de l'an passé, c'est-à-dire conclure de façon horrible une saison dans l'ensemble formidablement menée. Depuis 2 épisodes maintenant, la série se perd dans le n'importe quoi le plus total, avec des intrigues assez moisies qui ne la servent pas du tout, et c'est fortement dommage. Cette fois, rendez-vous dans le Dakota où des membres d'hommes quarantenaires sont retrouvés un peu partout dans la forêt.

Globalement, l'affaire est médiocre, notamment parce que les guests sont mal choisis et pathétiques. Je pense à Angela Bettis, qui interprète le rôle de Tess (et qui nous gratifie d'une scène de drague absolument ridicule dans les 10 premières minutes, qui m'a fait hurler de rire, mais sans doute involontairement), à Cooper Huckabee, dont le rôle de cinglé ne lui va pas du tout, ou encore à Kate McDaniel, qui campe Amber, et dont le personnage semble aussi niais que l'actrice. Bref, avec cette belle brochette, on est servis.

Pourtant, "Mauvaises herbes" avait un atout de taille : sa réalisation par Matthew Gray Gubler, qui signe ici son deuxième épisode de la saison après le très bon 8.10. Là encore, sur ce point, il n'y a rien à dire, et je dois avouer que je deviens très friand des opus où il se trouve devant et derrière la caméra. Les producteurs lui ont sans doute fait à nouveau confiance après le résultat positif du premier essai, et ils ont eu bien raison. Nous avons notamment quelques plans de changement de scènes parfaitement réalisés, ou encore des vues tournées à 360° et des effets d'optique qui sont très appréciables et bien gérés.

Malheureusement, on ne peut pas en dire autant du personnage de Reid. Si la complicité avec Rossi est très mignonne et extrêmement sympathique (le duo fonctionne à merveille, il faut bien le dire), quelle déception de voir la façon dont les scénaristes ont décidé de traiter le deuil de Reid vis-à-vis de sa petite amie. On nous balance donc un rêve de Spencer qui prend une dernière fois Maeve dans ses bras avant de lui dire adieu : comment peut-on nous pondre quelque chose d'aussi cliché ? Hallucinant.

En bref : A quelques épisodes du grand final de la saison, "Esprits Criminels" commence à s'empêtrer dans une médiocrité qui n'est pourtant pas le maître mot de la saison. 
Note : 4.5/10

821 : Nounous chériestibo18  (04.01.2014 à 18:32)

Sans avoir retrouvé un niveau très satisfaisant, "Esprits Criminels" se reprend quelque peu avec cet épisode et nous montre qu'elle n'a pas complètement déraillé, après les 2 opus précédents qui se sont révélés particulièrement décevants. Cela est permis par l'exploitation du personnage de JJ : si AJ Cook a souvent été mal traitée dans la série, aussi bien dans les négociations salariales que dans les intrigues de son personnage, cela fait grandement plaisir de la voir sur le devant de la scène. Les deux passages avec Will et son fils, ou encore le duo qu'elle forme avec Morgan durant une partie de l'enquête, étaient très sympathiques.

Pour le reste, nous avons droit à un épisode un peu trop classique, assez routinier, mais dont l'affaire n'est pas non plus mal écrite, et c'est un bon point. L'enquête du moment porte sur des enlèvements annuels de nounous et des enfants qu'elles gardent, qui se soldent chaque fois par les meurtres des baby-sitters. En dehors de certains passages à vides (les scènes avec la baignoire n'ont par exemple strictement aucun intérêt), l'ensemble est rondement mené et on arrive à se faire accrocher par le récit.

Par ailleurs, "Nounous chéries" se différencie des opus précédents par sa capacité à émouvoir le téléspectateur, aussi bien avec JJ que grâce aux guests (les parents ou encore le témoin), une prouesse qui était devenue rare. A ce sujet, je trouve également que toute la partie centrée sur Morgan et JJ tentant de faire retrouver de vieux souvenirs à la nounou encore en vie est excellente, et permet une approche originale par rapport à l'analyse traditionnelle des comportements.

En bref : Quelques défauts dérangeants, mais ça s'améliore.
Note : 6.5/10

822 : Numéro 6tibo18  (04.01.2014 à 19:45)

Décidément, ce dernier quart de la saison me laisse profondément perplexe. Les épisodes qui le composent donnent un peu l'impression que les scénaristes ont pris quelques vacances avant l'heure, et c'est assez pénible. Une nouvelle fois, "Esprits Criminels" se contente donc du minimum syndical, avec un épisode au schéma très standard, qui ne propose pas de véritable innovation et qui est construit comme n'importe quel épisode de cop show. Pourtant, l'intrigue n'est pas foncièrement mauvaise.

Des couples sont retrouvés morts dans leur coffre de voiture, jusqu'à ce que seules des femmes disparaissent. Le plus gros twist de l'affaire (l'homme retenu en otage qui possède enfin de compte une double personnalité et qui s'avère être également le ravisseur) est surprenant et réussi, mais cela ne suffit pas et en dehors de cela, si le rythme général est bon, "Numéro 6" pâtit d'un criminel peu captivant et de quelques passages plutôt ridicules : l'introduction avec la découverte des corps, le moment où le suspect retire son masque à la façon Horatio Caine avec ses lunettes... Tout cela est pathétique.

Au-delà de l'intrigue policière, cet épisode manque cruellement de légèreté (les rares répliques de Garcia ne font plus vraiment mouche, il faudrait d'ailleurs penser à renouveler un peu ce running gag), mais se rattrape grâce à Blake, qui pour la première fois depuis le début de la saison, suscite l'intérêt des scénaristes. L'échange qu'elle a avec Reid dans la voiture est notamment fun et sympathique. Malgré cela, l'introduction de son mari James, qui revient d'une longue mission on ne sait trop où et à l'aube du season finale qui va forcément nous révéler l'identité du Réplicateur... j'ai un peu peur des grosses ficelles.

En bref : Un épisode un tantinet décevant, avec une intrigue bien pensée mais mal mise en scène et développée.
Note : 5.5/10

823 / 824 : Les frères Hotchner / Le Réplicateurtibo18  (05.01.2014 à 12:43)

Il était temps pour "Esprits Criminels" de clôturer l'intrigue qui nous a tenu en haleine tout au long de cette saison : celle du Réplicateur. C'est donc avec beaucoup de tension et d'excitation que j'ai abordé ce double épisode de fin de saison, qui s'est avéré finalement être complètement différent de ce que j'aurais pu imaginer. Commençons avec "Les frères Hotchner". Dans cette première partie, point de Réplicateur ou presque, puisque la série a décidé de nous proposer quelque chose de différent avec l'introduction d'Eric Johnson dans le rôle de Sean Hotchner, le frère d'Aaron.

Un choix intéressant qui, s'il fait un peu retomber la pression autour du fil rouge, permet néanmoins au personnage incarné par Thomas Gibson depuis 8 ans maintenant de sortir de sa coquille, un peu comme cela fut le cas durant la saison 5 avec la trame sur la mort de sa femme. Sean se retrouve donc dans la galère lorsqu'une femme meurt d'une hémorragie dans le bar où il travaille, et fait appel à son frère qui découvre avec l'équipe un vaste trafic de drogues introduites dans des bouteilles de vin.

Globalement, l'intrigue est très bien menée, avec quelques scènes d'action palpitantes (la petite bagarre dans la cave entre Sean et son boss était bien fun) et surtout une interaction entre les deux frères à la fois tendue et touchante. L'issue de l'épisode, avec l'arrestation de Sean qui comprend tout à fait la décision de son frère, était un peu clichée et aurait pu être évitée, d'autant que les émotions qui s'en dégagent sont du coup amoindries, mais pour le reste, j'ai trouvé cette première partie très sympathique.

Puis, nous avons donc le retour du Réplicateur juste avant le démarrage de la seconde partie, puisque ce dernier hacke le système de Garcia et... tue Strauss. Il était évident qu'un membre de l'équipe allait devoir y passer, et le fait d'avoir choisi Strauss permet à la fois de conserver le noyau de base mais aussi de créer un petit chamboulement (mineur, certes) de casting. Au fond, je suis assez déçu par le scénario de clôture de l'intrigue en lui-même, d'une part parce que j'aurais peut-être préféré que quelqu'un d'autre y passe, d'autre part parce que l'identité du Réplicateur... bof bof.

Alors que l'on pouvait s'attendre à ce que ce dernier soit un vieil ennemi de l'équipe, ou pourquoi pas un personnage secondaire que l'on connaît déjà (Kevin ? Le mari de Blake ?), "Esprits Criminels" a pris le parti de désigner John Curtis, un illustre inconnu de tous sauf de Blake, puisqu'il s'agit de son ancien collègue qui souhaite se venger, ayant lui aussi été rétrogradé par Strauss, et n'ayant pas eu le même rebond de carrière que son ex partenaire. Dommage que la série n'ait pas eu davantage d'ambition, car cette justification paraît légèrement tirée par les cheveux.

Toutefois, il s'agit là du seul gros défaut de l'épisode, qui est maîtrisé sur tous les autres points, de la mort de Strauss (et de la détresse de Rossi qui en découle), jusqu'au final où toute l'équipe se retrouve autour d'une table telle une grande famille (j'ai eu l'espace d'un instant l'impression de regarder "Parenthood", et c'est un très joli compliment), en passant par la traque du Réplicateur et le piège tendu par Rossi pour le faire exploser dans sa propre baraque (l'instant où il agite le petit jeton de Strauss avant de fermer la porte m'a fait hurler de rire).

En bref : Une fin de saison en 2 temps avec une première partie finalement plus réussie que la seconde, notamment en raison de révélations et de conséquences légèrement décevantes à propos du Réplicateur, mais néanmoins globalement réussie. Malgré un passage à vide aux alentours de l'épisode 20, voilà qui conclut une saison mieux écrite que la précédente.
Note : 8/10 et 6.5/10

Moyenne de la saison : 6.69/10 [Evolution : +0,50]

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