Esprits Criminels - Saison 9

salut a tous c est  avec une joie immense que je regarde esprit criminel saison 9 elles sont toutes geniales, je suis tres heureuse qu on aura droit a une saison 10 avec une excellente equipe merveilleuse, on comprends que ça se renouvelle

Ohlala, je viens de voir le première video promo de l'épisode 924. l'épisode s'annonce intense.

Vivement la semaine prochaine. J'ai hâte

Une semaine, l'attente sera bien longue entre ces deux épisodes! La promo est alléchante mais je me méfie, des bouts d'images, c'est comme des brides de conversations, sortis du contexte cela peut etre trompeur. Enfin...un peu moins d'une semaine maintenant : on se remonte le moral comme on peut!

bonne journée à tous

Je suis "contente" que ce soit Blake qui parte et j'aime assez le fait que son départ n'est pas été mentionné dans la presse de cette façon le suspens est resté entier.

Son départ est plutôt bien amené. En voyant le trailer on pouvait craindre le pire mais le suspens a été vite tué quand on apprend que Spencer va s'en sortir, c'est le seul reproche que je pourrais faire. J'aurais aimer garder le suspens plus longtemps car une fois Spence sauvait, j'étais persuadée que c'était Blake qui allait quitter la série :s

Commed'habitude TF1 diffuse la série n'importe comment, l'ordre des épisodes n'est pas respecté... En plus puisque la diffusion est pendant la coupe du monde de foot, c'est l'anarchie. Exemple hier soir : une rediffusion - foot - rediffusions...

Quel est l'intêret ? Il aurait mieux valu diffuser la saison après la coupe du monde et dans le bon ordre ! TF1 et les série sUS c'est vraiment la cata...

Mais quelle chaîne pourrie (pour rester polie) !

TF1 annonce la diffusion de la saison 9 (inédite en france) résultat nous avons eu le droit à deux épisodes ... YOUHOU et en plus dans le désordre (pour changer) !

Mauvaise nouvelle : pour le moment TF1 n'a programmé aucun épisode inédit jusqu'à la fin juillet. Pourquoi annoncer la saison 9 inédite si c'est pour diffuser seulement 2 épisodes ?!? Ils savaient qu'il y aurait la CDM et donc que la diffusion allait être compliquée ...

c'est déprimant de voir comment TF1 nous annonce la diffusion de la saison 9 inédite en France et ne montre que l'épisode 3 et l'épisode 4. Comment comprendre l'histoire si on n'a pas tous les éléments? en plus avec la coupe du Monde on a le droit à des épisodes des saisons précédentes qui ne se suivent même pas avec des épisodes de la saison 4 après des épisodes de la saison 7.

DU GRAND N'IMPORTE QUOI !!!!!!! Vive la diffusion de TF1 !!!

Bonne nouvelle pour ceux qui n'ont pas encore vu la saison 9 puisque TF1 a ENFIN pris la décision de reprogrammer la saison 9.

Rendez-vous le 01 septembre pour l'épisode 9.04 ! Par contre ne vous attendez pas à un miracle, TF1 continuera à diffuser les épisodes dans n'importe quel ordre... comme d'habitude --'

Quelque chose m'a frappé dans ce premier épisode de la saison : la capacité de la série à surprendre. Je dois en effet avouer que je ne m'attendais absolument pas au rebondissement final, intervenant dans les toutes dernières secondes, et qui nous fait comprendre que nous ne venons de regarder que la première partie d'un double épisode. "Esprits Criminels" est donc capable de cacher son jeu, et au bout de 9 ans, c'est tout de même une jolie performance. De manière générale, le scénario de ce season premiere est d'ailleurs relativement fort, en dépit de quelques grosses facilités navrantes.

La plus flagrante d'entre elles est naturellement le faux suspense créé en ouverture, autour de l'accident de Morgan et JJ, amplifié par un retournement de situation complètement ridicule où il suffit à Morgan d'enclencher la marche arrière pour éviter le poids lourd. Sérieusement, cette scène est pathétique. Mais outre ces quelques soucis de cohérence et de manque d'audace, le développement de l'enquête est bien mené, avec une violence assumée mais pas gratuite, et un focus intéressant sur le criminel du moment, qui sera je l'espère accentué lors de l'épisode à venir.

"L'inspiration" revient également sur l'un des événements de l'an passé, à savoir la mort de Strauss, tuée par le Réplicateur. Depuis, Hotch a pris son poste de façon provisoire et se voit proposer le job à plein temps. Si l'on peut supposer que ce dernier refusera pour rester au sein de l'unité, la logique de cette évolution est totale, et quelque part, j'aimerais presque voir Morgan prendre la succession de Hotch. Dommage, cependant, que les autres personnages ne soient pas davantage mis en avant, avec quelques échanges sympathiques mais insuffisants.

En bref : Retour très correct pour "Esprits Criminels", avec ses qualités et ses défauts. Un conseil : ne pas le visionner en plein repas...
Note : 6.5/10

Contrairement à mes craintes de voir l'intrigue de ce double épisode de reprise retomber comme un soufflé, "Esprits Criminels" réussit à développer quelque chose de sensiblement différent, sans pour autant perdre le rythme de ce qui a été initié dans le season premiere. Bien au contraire. Juste après avoir révélé l'existence d'un jumeau au principal coupable, la série s'emploie à exploiter à merveille ce double et même un peu plus, avec toute une famille de cinglés. Incontestablement, l'épisode est mené tambour battant, avec quelques surprises et un suspense insoutenable.

Plusieurs scènes marquent ainsi les esprits, qu'il s'agisse de la visite de la voisine qui croise les 2 frères l'un après l'autre ou encore du dénouement dans l'église. Les scénaristes - et les acteurs, car Frederick Koehler est tout de même sacrément bon dans son double rôle - parviennent à créer un sentiment d'impatience et de jouissance chez le téléspectateur, qui se ronge les ongles en attendant la suite. Il faut aussi noter que la scène finale est empreinte d'émotion, ce qui n'est pas si courant.

Malheureusement, l'épisode n'est pas non plus exempt de défauts, à commencer par une réalisation parfois brouillonne. Certaines incrustations d'image sont assez ratées, et les mantes religieuses qui sortent de la bouche de la voisine, je crois n'avoir rien vu d'aussi peu crédible au rayon des effets spéciaux depuis un bon moment. Par ailleurs, la trame secondaire autour des personnages manque de substance, se contentant du strict minimum, mais aussi de légèreté, en dehors de quelques petites répliques efficaces.

En bref : Voilà une deuxième partie particulièrement rythmée et haletante.
Note : 7/10

Après être revenue en forme avec son double épisode de reprise, "Esprits Criminels" reste sur sa bonne lancée avec "Dans le viseur". Cette fois, l'équipe enquête sur des fusillades survenues à Dallas, et suspecte le tireur de célébrer l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. La trame de base est intéressante, notamment parce qu'elle permet de traiter de cette tragédie mondialement connue et du problème des armes en Amérique, même si l'intrigue s'avère naturellement plus complexe que cela.

Mais outre le scénario principal, assez réussi, l'épisode est surtout rythmé et parsemé de scènes très efficaces. Je pense entre autres à ce passage où Reid explique la réaction de la foule face aux tirs de sniper, sur le plan psychologique comme sur le plan technique. "Numb3rs" utilisait régulièrement ce type de procédé, mais cette dernière se contentait des faits logiques. La double lecture faite par "Esprits Criminels" est à la fois rare et passionnante.

Sur le plan des personnages, "Dans le viseur" offre quelques échanges assez divertissants même si la série, tout comme pour l'aspect dramatique des choses, aurait pu développer quelque chose de plus consistant. Néanmoins, j'aime beaucoup le lien qui se renforce peu à peu entre JJ et Morgan, qui font équipe sur le terrain. On a un peu l'impression que les scénaristes ont découvert que ces deux là sont faits pour être des amis proches, et ce n'est pas une mauvaise chose.

En bref : Un épisode tout à fait satisfaisant de "Esprits Criminels".
Note : 7/10

Que cache Matéo Cruz, le nouveau chef de la division du FBI qui prend place dans le siège laissé vacant par Erin Strauss ? C'est avec cette interrogation que la série aborde ce nouvel épisode, introduisant donc un tout nouveau personnage lié à JJ, sans trop que l'on sache comment. Le suspense quant à cette connexion est efficace et donne d'ores et déjà envie d'en voir davantage, d'autant plus que JJ est déterminée à cacher qu'elle connaît Cruz... même si l'on se doute bien que cela ne va pas pouvoir durer bien longtemps.

"A leurs yeux" poursuit donc le zoom effectué sur JJ depuis quelques temps, et c'est une excellente nouvelle. Par ailleurs, Morgan se retrouve lui seul sur le terrain, devant interroger un homme lobotomisé dans le cadre de la nouvelle enquête de la BAU. Malgré quelques points faibles, à l'instar d'un manque évident de rythme dû à la lenteur des échanges entre Morgan et la victime et d'un scénario qui aurait demandé à être mieux élaboré, l'émotion est au rendez-vous à de nombreuses reprises et l'épisode joue sur un terrain qui n'est pas très habituel dans la série.

Pour le reste, c'est donc avec quelques faiblesses scénaristiques que le développement de l'affaire est déroulé, bien que les twists ponctuant l'histoire (comme cette histoire de caméra cachée dans l'oeil) soient efficaces et de belles trouvailles. La particularité de "A leurs yeux", c'est qu'il se concentre quasi exclusivement sur la (voire les) victime, à défaut de s'intéresser convenablement au criminel de la semaine. Un choix osé et percutant, mais qui oblige certaines concessions dommageables.

En bref : Quelques lenteurs et trous d'air dans cet épisode néanmoins réussi, en particulier grâce à l'introduction d'un nouveau boss attisant la curiosité.
Note : 7/10

Cette semaine, "Esprits Criminels" a souhaité nous replonger dans l'épisode le plus magistral de son histoire. Pour cela, Hotchner revient sous le feu des projecteurs. Après s'être effondré en salle de réunion en raison de blessures réveillées, le patron de l'équipe est transporté à l'hôpital et se met alors à rêver qu'il rencontre sa femme et Foyet au cinéma. Les quelques scènes sont parfois endommagées par une réalisation brouillonne, mais l'ensemble fonctionne à merveille, notamment car il mêle à la fois le registre comique et la trame émotionnelle avec malice.

Par ailleurs, la série a tenu à soigner tous les détails, allant jusqu'à la plaque d'immatriculation de la voiture de Hotch : 509 905. Un enchaînement de chiffres qui ne parlera évidemment pas au grand public, mais plutôt amusant lorsqu'on le comprend (509 pour le brillantissime épisode 5.09, celui de la mort de Haley, et 905 pour l'épisode 9.05, qui revient donc sur ce tragique événement). Peut-être aurais-je souhaité que la série creuse un peu plus loin à la fin, avec une scène familiale rassemblant Hotch et son fils par exemple, mais l'essentiel est assuré.

Pendant que Garcia veille sur son boss, le reste de l'équipe se rend dans l'ouest du pays pour retrouver un père de famille ayant kidnappé sa fille et tuant des gens un peu partout sur son passage. Là encore, "Route 66" propose quelque chose de très solide, s'appuyant sur un acteur particulièrement charismatique et surfant sans faille sur le terrain des émotions. Je pense entre autres à l'arrestation finale, touchante. L'épisode est également rythmé de bout en bout, et développe une histoire peu commune dans la série, ce qui est une petite prouesse en saison 9, tout de même.

En bref : En faisant référence à l'épisode le plus abouti de sa longue histoire, "Esprits Criminels" tourne à plein régime. Excellent.
Note : 8.5/10

bonjour les grand fans d esprit criminel, c est avec grande deception en achetant le magazine tele 2 semaine sque j ai remarqué que a partir du 29 septembre 2014 on ne verra pas la suite d ela saison 9 d esprit criminel pourquoi ? on sait pas, je trouve ça vraiment dommage regrettable e t inadmissible pourquoi on peut jamais regarder une saison complete d une serie surtout quelle est inédit een france, on attend sdepuis un bail pour la voir enfin a nos télés françaises. j espere que plein de personnes partagerons mon avis. si c es tpa strop demande rbien sur , passe rla saison 9 complete, en ordre du 1er au 24eme. mais bon, je suis navrée pour cela et en esprant quon pourr ale decouvrir complet eau fur et a mesure. quon explique pourquoi on enleve cette merveilleuse serie sans raison , surtout quand c es tinédit. ne noos decourageons pas, heureusement qu ave cle streaming on peut y voir correctement  abientot le sfans

Et oui une fois de plus TF1 déprogramme la saison 9 pour cette fois diffuser la saison 11 d'Une Famille Formidable.

Pour le moment aucune info concernant le retour mais on peut penser que la chaîne reprendra la diffusion après la fin de la saison d'Une Famille Formidable.

TF1 se fout royalement des fans ! C'est vraiment une chaîne à la noix ...

Afin de fêter Halloween dignement, "Esprits Criminels" s'est collée cette semaine à une affaire un peu particulière : la traque d'un meurtrier... qui se croit au XVIIème siècle, obligé de chasser et tuer des sorcières. La thématique est régulière ces derniers temps dans le monde sériephile, et quelque part, c'était presque un passage obligé pour celle-ci tant elle peut se permettre de créer des personnages un brin dérangés. En surface, l'affaire est donc plutôt originale, qu'il s'agisse de la réalisation (rappelant la saison 7, mais en mieux) ou du sujet traité.

Néanmoins, "Les héritiers de Salem" ne va pas réellement sur le terrain que j'attendais, notamment en raison d'une certaine fébrilité à creuser l'idée jusqu'au bout. J'aurais par exemple aimé voir une véritable scène violente en fin d'épisode, non pas par sadisme évidemment, mais plutôt car cela aurait servi le récit et donné de la crédibilité à l'histoire racontée. En revanche, il faut noter que les quelques rebondissements qui ponctuent l'épisode sont excellents, surtout celui au centre du développement qui tue celui que l'on peut penser être le suspect.

Dans sa volonté de sublimer cette fête de l'horreur qu'est Halloween, "Esprits Criminels" s'est également employée à réunir une nouvelle fois la fine équipe de la BAU autour d'un verre, cette fois chez Garcia, afin d'offrir des cadeaux... aux morts. Au-delà de l'ironie de la situation, la série propose ainsi un passage assez sympathique, jouant sur les émotions et la cohésion de groupe. Les petits liens qui se nouent à l'écran entre Garcia et Reid, un peu plus tôt dans l'épisode, sont eux aussi les bienvenus. Mais, juste une question : le nouveau chef, où est-il passé ?

En bref : Malgré son thème principal, voici un opus relativement réussi, loin d'être une horreur.
Note : 6/10

bonjour, et oui ce serait trop beau de voir la saison 9 complete, peut etre apres la famille formidable, mais bon la c etait l occasion de la voir cette saison tant attendue. ils auraient put mettre la famille formidable un autre jour. et aussi ils se moquent beaucoup des fans c est vraix ils n ecoutent personnes et font a leur tete. les fans peuvent rien voir de concret. apres sil y a trop  d attente, on s erappelle pas ce qui s est passer et on peut pas suivre les saisons convenablement. encore une fois heureusement ya internet et le streaming, gardons espoir.....

Cet épisode marque le grand retour de Matthew Gray Gubler derrière la caméra, et je dois dire qu'une nouvelle fois, l'interprète de Spencer Reid apporte un sacré vent de nouveauté et un regard très original sur ce que doit être "Esprits Criminels". Comme lors de ses épisodes passés, Gubler a opté pour des méthodes de prise de vue particulières, et une réalisation très précise qui s'avère ingénieuse et redoutable. Mais "Le cerbère" permet aussi au personnage campé par l'acteur d'être le héros de quelques répliques funs et de former un duo inattendu avec Rossi.

Dans sa volonté de rapprocher les membres de l'équipe au-delà de leur jet privé, la série se sert de Rossi et de la fermeture prochaine de son bar préféré pour nous concocter une scène finale extrêmement sympathique et très loin de l'esprit habituel du drama. C'est une excellente chose de voir "Esprits Criminels" s'humaniser au fil des années, notamment car la série parvient à conserver son côté sombre malgré tout. Toutefois, je regrette que nous n'ayons pas davantage d'intrigue suivie sur ceux qui font le succès depuis 9 ans, dans leur vie privée entre autres.

Par ailleurs, tout n'est malheureusement pas réussi non plus dans "Le cerbère". L'affaire de la semaine se concentre sur l'assassinat par étranglement de plusieurs personnes à Boston, ciblées parce qu'elles sont aimées de tous en dépit de leurs défauts respectifs. Le scénario est globalement maîtrisé et le développement rythmé, même si certains éléments sont trop téléphonés ou faiblards pour faire un véritable bon épisode. On peut également souligner que l'enquête ne prend pas vraiment aux tripes le téléspectateur, chose assez regrettable quand on sait que la série en est plus que capable.

En bref : Un épisode divertissant qui se termine de la meilleure des manières.
Note : 6.5/10

L'exploitation des différents personnages se poursuit dans cette saison 9 de "Esprits Criminels", et cette fois, c'est Morgan qui est à l'honneur. En effet, la série s'intéresse enfin à la vie amoureuse de Derek, qui partage depuis quelques mois sa vie avec Savannah. J'ai trouvé ce petit focus dans la vie privée du héros interprété par Shemar Moore très intéressant et surtout appréciable, tant il est inédit, de mémoire. Dommage, en revanche, que la légèreté s'arrête là et que "Esprits Criminels" ne tente pas de se lancer davantage sur ce terrain.

Une nouvelle fois, la série ne va pas réellement en profondeur dans le quotidien de ses protagonistes, mais les efforts sont réels. Toutefois, "Soldats malgré eux" est surtout un bon épisode en raison de son intrigue policière de la semaine. L'équipe de la BAU est appelée à Chicago pour dresser le profils d'anciens enfants disparus qui se mettent à commettre des attentats. Les motivations de l'instigateur sont un peu floues et pas forcément bien développées, mais le reste est efficace.

Tout d'abord, "Soldats malgré eux" réussit là où l'opus précédent (et bien d'autres avant lui) se sont plantés : il touche le téléspectateur. La scène en salle d'interrogatoire avec la mère retrouvant son fils en est un exemple flagrant. Par ailleurs, le fait de mettre en avant des enfants dans le rôle des tueurs (ou plutôt des marionnettes d'un criminel unique, dans le cas présent) est une excellente idée, car elle est terrible mais donne justement une toute autre dimension à l'histoire. Mention spéciale à la jeune fille débarquant avec une bombe au poste de police, un passage tout à fait réussi.

En bref : Il semble que les scénaristes aient décidé de ne pas se reposer sur leurs acquis, et c'est une très bonne chose.
Note : 7/10

EST ce que quelqu'un sait pourquoi TF1 a arrêté de diffuser les épisodes de la saison 9?? :(

Cet épisode de "Esprits Criminels" était plutôt atypique, et j'avoue que j'ai trouvé l'audace assez bienvenue. En effet, exit le schéma traditionnel de l'intrigue de la semaine, la série s'emploie à développer quelque chose de différent en concentrant l'immense majorité de son récit dans la salle d'interrogatoire. Tout débute lorsqu'une famille se retrouve sous les feux des projecteurs pour avoir des cadavres enterrés dans son jardin. S'en suit alors les questionnements successifs de la mère, du père et du fils, ces deux derniers étant considérés comme les potentiels coupables.

La principale force de cet épisode, c'est qu'il met en scène dans une atmosphère plus que sombre l'histoire du père de famille, traumatisé par les actes horribles qu'il a vécu durant sa jeunesse, et sans aucune amertume vis-à-vis des crimes qu'il a commis. La trame dramatique est particulièrement prenante, et les divers échanges avec Rossi notamment sont d'une justesse et d'une intensité tout à fait incroyables. "Esprits Criminels" a souvent prouvé qu'elle était l'une des plus légitimes pour développer en profondeur ses guests, et cet opus en est un exemple phare.

Le scénario des "Racines de la haine" est très bien ficelé dans son ensemble, laissant le téléspectateur accroché à son écran de bout en bout. Naturellement, la série en oublie ainsi d'être un peu plus légère par moments, et même si l'atmosphère générale ne s'y prête pas, quelques efforts auraient été nécessaires. De même, j'ai du mal à cerner où la série veut en venir avec l'histoire entre JJ et le nouveau chef (dont j'ai déjà zappé le nom), qui réapparaît un peu par magie pour ne pas raconter grand chose. Dommage de rester en surface sur ce plan.

En bref : Un peu sceptique sur l'avenir de l'intrigue de JJ... mais cette goutte d'eau exceptée, "Esprits Criminels" délivre un excellent épisode.
Note : 8/10

Cela fait 9 années maintenant que la série existe, et très franchement, j'ai l'impression d'être très souvent surpris en ce moment. Autant dire que c'est une très bonne nouvelle, et que cela me réjouit de voir que "Esprits Criminels" en a encore sous le pied. Cette semaine, l'équipe de la BAU se penche sur l'enlèvement d'un enfant survenu après que ses parents aient reçu des coups de fil anonymes, le tout étant similaire à une affaire vieille de 15 ans. Composé de nombreux rebondissements, le récit est maîtrisé du début à la fin, et ne possède aucun temps mort.

Toutefois, plus encore que l'intrigue en elle-même, c'est l'émotion brute et la justesse des acteurs qui font de cet épisode une réussite implacable. Je pense tout particulièrement à Doug Savant, qui incarne ici le père de famille absolument bouleversé par la disparition puis la mort de son fils. Le célèbre Tom Scavo est brillant dans ce petit rôle d'un soir, et suffit à lui seul à construire l'esprit dramatique de "Numéro masqué". Par ailleurs, d'autres instants relativement forts (y compris vers la fin où Blake manque de se faire tirer dessus) tiennent le téléspectateur en haleine.

Au final, dans la droite lignée du précédent (et même de l'ensemble de cette neuvième saison pour le moment), "Esprits Criminels" n'est pas parfaite mais multiplie les bonnes choses afin de donner tout ce que l'on attend d'elle, à une exception près sans doute : ses personnages. Le début de saison donnait l'impression qu'un sérieux boulot avait été effectué autour d'eux, et malheureusement, je n'ai pas spécialement le sentiment que cela se poursuive, bien au contraire. C'est dommage, car il s'agissait là d'une excellente initiative.

En bref : Encore un épisode tout à fait réussi. La série reste sur sa très belle lancée.
Note : 8/10

Depuis son arrivée au début de la saison 8, Alex Blake n’avait jamais vraiment été mise en avant durant tout un épisode, malgré quelques intrigues secondaires lui ayant été consacrées. Cet épisode s’attèle ainsi à s’attarder davantage sur la dernière recrue de la BAU, puisqu’il nous fait notamment découvrir une partie de la famille de Blake. Appelée par son père suite à des meurtres à mains nues ayant lieu à Kansas City, sa ville d’origine, la jeune femme débarque avec toute l’équipe de profilers dans le commissariat autrefois dirigé par son paternel, aujourd’hui à la retraite, et y retrouve également son frère, lieutenant de police, avec lequel elle est en froid depuis pas mal de temps.

Le plus intéressant dans « Brutalisés » est sans conteste le développement du lien qui unit Blake et son frère, qui se voient obligés de collaborer sur l’affaire et se rapprochent peu à peu après une animosité première clairement affichée. Jeanne Tripplehorn se débrouille plutôt très bien dans l’exercice, et confirme qu’elle est un excellent ajout au casting de « Esprits Criminels », sachant camper à la fois une enquêtrice affirmée et une femme attachante, ce qui n’est pas donné à tout le monde. La scène finale avec l’ensemble de l’équipe autour du barbecue était également bienvenue, à l’image des nombreuses petites réunions de famille qui rythment désormais la série.

Sur le plan scénaristique, le FBI traque un ancien élève de lycée victime à l’époque de persécution par ses camarades, qui décide de venger le décès d’un ami ayant subi le même sort. Très sombre dans le contenu et la réalisation, l’histoire est malgré tout suffisamment bien traitée pour ne pas tomber dans la violence gratuite, parvenant même à être particulièrement prenante lors de quelques passages. Tout n’est évidemment pas original, mais « Esprits Criminels » poursuit sa route avec des affaires bien ficelées et loin d’être superficielles, une très bonne nouvelle.

En bref : Alex Blake a enfin droit à son épisode à elle… et c’est un beau succès qualitatif.
Note : 7/10

En ce milieu de saison, « Esprits Criminels » opte pour un développement en profondeur de ses personnages, et ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. Après s’être intéressée à Blake dans l’opus précédent, la série traite cette fois du cas de Penelope Garcia, en nous faisant découvrir une large partie de son passé qui l’a notamment conduit à rejoindre le FBI. Le flashback du début de l’épisode n’était pas indispensable – et relativement mal réalisé, tout comme plusieurs autres passages d’ailleurs -, mais l’histoire racontée autour de Garcia est tout à fait satisfaisante, et offre enfin quelques réponses sur le personnage le plus discret de la BAU.

Évidemment, Kirsten Vangsness n’est pas l’actrice la plus talentueuse lorsqu’il s’agit de transmettre des émotions fortes, mais ses différents échanges avec Morgan ou encore avec son ex petit-ami paraissaient assez crédibles et justes. Car en effet, outre les anciennes qualités de hacker professionnelle de Garcia, on découvre également l’historique amoureux de l’analyste, lorsqu’elle faisait partie d’un autre monde, bien avant les « petit cœur » qui fusent aujourd’hui entre elle et Morgan (ce qui nous vaut une séance sur le harcèlement sexuel très cocasse en ouverture). La série ne s’est donc pas contentée de peu, même si le risque de consacrer tout l’épisode à 2004 était peut-être à prendre (mais sans Mandy Patinkin, il est vrai que cela aurait été plus compliqué…).

Concernant l’enquête de la semaine, l’équipe est appelée pour tenter d’élucider l’éventuelle innocence d’un meurtrier de prostituées qui revient sur ses aveux dans le couloir de la mort. Si l’intrigue n’est pas honteuse, on a clairement connu « Esprits Criminels » plus inspirée, principalement en raison de petites faiblesses dans le rythme et l’enchaînement des twists, ainsi que d’éléments du scénario parfois trop téléphonés. En réalité, si l’affaire n’est qu’un prétexte pour revenir 10 ans en arrière et réaliser ce petit focus sur Garcia, elle plombe légèrement l’épisode, manquant à mon humble avis d’un traitement plus poussé.

En bref : Souvent oubliée, Penelope Garcia montre qu’elle peut aussi être un très bon atout pour la série. Un épisode relativement sympathique.
Note : 6/10

Cette saison 9 de "Esprits Criminels" poursuit sa route sans aucun faux pas. Il est assez bluffant de voir à quel point les scénaristes ont pour le moment réussi tout ce qu'ils ont entrepris, non sans quelques défauts, mais avec une qualité plutôt solide à chaque fois. Dans "Tous coupables", le personage de Joe Mantegna (qui est d'ailleurs le réalisateur de cet épisode, une première) se rend en Californie lorsque son ami Harrison tire la sonnette d'alarme. Les divers échanges entre eux sont prenants, notamment car le lien qui unit les deux hommes est fort et émouvant.

La série se veut très moralisatrice et ne transmet que de bonnes ondes, ce qui n'est pas forcément gage de réalisme ni d'originalité, mais l'ensemble est bien traité et donne quelque chose de satisfaisant. Je pense en particulier à la dernière scène consacrée à cette intrigue, avec l'arrivée de la famille du fils de Harrison, un joli moment. De son côté, le reste de l'équipe s'envole pour Cleveland lorsqu'un homme assassine de sang froid des gens en pleine journée, à divers endroits. Si le récit est plutôt glauque et sombre sur le papier, l'histoire est traitée avec davantage de finesse.

L'acteur interprétant ce père de famille ayant soif de vengeance est tout à fait juste dans son rôle, et le développement général de l'affaire bien mené, même si la noirceur des événements prend parfois un peu trop le pas sur une ambiance qui pourrait être un poil plus légère. Enfin, "Tous coupables" s'achève avec ce qui pourrait bien être le début d'une intrigue palpitante : JJ, très bizarre depuis le début de l'épisode, se fait enlever. Un cliffhanger qui fait son petit effet, à l'aube du 200ème épisode de la série.

En bref : Premiers pas de réalisateur convaincants pour Joe Mantegna, à l'image de cet épisode très bien fichu.
Note : 7.5/10

Ça y est, "Esprits Criminels" vient de franchir un sacré cap. En effet, en franchissant la barre symbolique des 200 épisodes, elle vient d'atteindre un chiffre peu commun. Mais là où la performance est encore plus respectable, c'est qu'après quelques passages à vide, la série a su se reprendre et repartir du bon pied. Pour fêter l'événement, ce 200ème opus a décidé de mettre JJ en avant, alors que cette dernière se faisait kidnapper à l'issue du précédent. "24 heures pour JJ" se focalise donc sur les conséquences de tout cela, mais également sur ses causes... et c'est là que ça coince un peu.

En effet, au détour de multiples flashbacks, nous découvrons ce qu'a connu JJ durant sa période loin de la BAU (durant la saison 6, donc) : elle s'est retrouvée en Afghanistan, avec Cruz entre autres, pour une mission classée secret défense qui lui vaut quelques ennuis aujourd'hui. Malheureusement, la construction de l'épisode est telle que le rythme général est bancal, plombé par des enchaînements pas toujours fluides et des scènes qui manquent parfois de pertinence et de contenu.

Toutefois, "24 heures pour JJ" est loin d'être mauvais pour autant, grâce à quelques passages émotionnellement forts, et à une utilisation astucieuse des liens qui unissent les différents membres de l'équipe. "Esprits Criminels" va pour cela jusqu'à rappeler Prentiss, disparue de la circulation depuis quelques temps maintenant, qui revient tout spécialement pour sauver son ex-collègue et amie. La cohérence du récit, la tension liée à la situation ou encore la petite réunion familiale pour clore l'épisode sont donc de gros points positifs.

En bref : Certains éléments auraient demandé plus de travail, mais au bout de son 200ème épisode, "Esprits Criminels" n'a franchement pas pris une ride, ou presque. C'en est très réjouissant.
Note : 6.5/10

Je n’avais pas vu un épisode aussi moyen de « Esprits Criminels » depuis un bon bout de temps. Sans être véritablement catastrophique, « Thérapie de couple » abaisse néanmoins fortement le niveau par rapport à ce que cette saison 9 a délivré jusqu’ici. L’équipe de la BAU se penche sur des meurtres glauques commis à Pittsburg, alors que plusieurs victimes sont retrouvées étranglées et enroulées dans des rideaux de douche. L’idée de base est intéressante et réserve son lot de bonnes choses, notamment lorsque l’on découvre qu’un couple marié est derrière toute cette histoire, et que celui-ci confie ses actes de façon détournée lors de thérapies avec une conseillère conjugale.

Cet aspect du développement de l’affaire m’a beaucoup plu, car « Esprits Criminels » parvient à faire quelque chose d’assez délicat : utiliser une situation très sombre de manière bien plus fun. En effet, les quelques métaphores utilisées par le couple sont jouissives, et les deux acteurs bons dans l’exercice. Toutefois, au-delà de cette mini prouesse, le scénario est particulièrement conventionnel et aurait bien eu besoin d’un sérieux coup de boost, tant dans l’enchaînement des événements que sur son contenu en lui-même, d’autant que la résolution de l’enquête tombe dans quelques facilités dérangeantes.

De son côté, JJ est de retour dans les locaux du FBI et au sein de l’équipe, après avoir été secouée lors de l’épisode précédent. Je regrette encore que la série ne sache pas davantage utiliser les coups durs de ses personnages sur le long terme, car une nouvelle fois, JJ revient un peu comme un cheveu sur la soupe, tout sourire, ce qui ne concorde pas vraiment temporellement parlant. A l’inverse, Penelope et Derek offrent de petits passages plus séduisants, puisque tous deux planifient leur future sortie de couple. Comme le dit si bien Garcia, ces derniers deviennent adultes et matures, et c’est une bonne chose.

En bref : Un épisode un peu décevant, au demeurant très sympathique et utilisant l’humour avec ruse.
Note : 5/10

Depuis quelques temps, la série ne s’était pas attardée sur ce qui a fait son succès, et constitue la base de son existence : le profilage. Ce nouvel opus est là pour remettre le couvert, alors qu’une petite fille gardée par sa cousine se fait soudainement enlever dans le Mississippi, et que le père de la victime apparaît comme le principal suspect de ce kidnapping. Rapidement, « Esprits Criminels » développe une vaste histoire de conflits familiaux, ayant abouti à ce drame. La principale force du récit se trouve donc dans les différents interrogatoires de Gabby (qui en vient même jusqu’à frapper Thomas Gibson, par ailleurs réalisateur de l’épisode), et dans la façon dont les membres de l’équipe tentent de débusquer le vrai du faux en étudiant la psychologie des personnes concernées.

Si le rythme général de la résolution de cet enlèvement est parfois très lent, cela s’explique en grande partie par ce focus sur le comportement et le caractère des uns et des autres. Cependant, « Gabby » est à l’inverse légèrement pénalisé par un développement toujours aussi banal (ce qui devient malheureusement monnaie courante ces derniers temps), et des rebondissements qui n’abordent pas franchement les choses avec bravoure. En effet, l’implication de la jeune femme était une évidence depuis le début, et les tentatives de créer la surprise et d’accroître la tension ne sont pas suffisamment bien pensées (la mort du père de Gabby par exemple).

De plus, les grands absents de ce nouvel épisode sont sans conteste les différents héros de la série. Alors que l’ensemble de la saison s’est employée à offrir quelques trames scénaristiques secondaires à chacun d’eux, celui-ci reste beaucoup trop en surface, et la scène finale où JJ montre les images des enfants retrouvés à une Garcia toute émue ne suffit évidemment pas à satisfaire notre volonté de les voir au premier plan. Erica Messer et Jim Clemente, les deux plumes de la semaine, ont donc privilégié l’aspect très sombre et comportemental, ce qui n’est pas une tare en soi, mais dont l’omniprésence se fait au détriment d’autres éléments à l’absence remarquée.

En bref : En faisant revenir la psychologie des criminels au centre du jeu, cet épisode s’en sort honorablement, malgré quelques thèmes oubliés.
Note : 6/10